Les jeux de domination : pourquoi nous cherchons le pouvoir Tutoriels

Découvrez pourquoi nous avons une soif insatiable de pouvoir et comment cela influence nos relations au travail et dans la vie. Dans "les jeux de domination : pourquoi nous cherchons le pouvoir", explorez des enjeux cruciaux comme la reconnaissance, la liberté et la quête d'énergie. Embarquez pour une réflexion sur l'affirmation de soi et le courage, et apprenez à naviguer dans ces dynamiques de pouvoir.

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de rapports de domination

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qui immanquablement mènent au conflits,

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qu'ils soient ouverts ou larvé

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en entreprise,

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la domination est même statuée.

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Domination des actionnaires,

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domination d'une chaîne hiérarchique,

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domination de certaines positions clés,

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syndicats,

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personnes détentrices d'information

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ou d'un réseau ou d'une expertise unique,

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domination de certaines personnalités ayant de l'ascendant sur d'autres.

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domination parfois en fonction

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de l'âge,

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de l'origine socioculturelle

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ou voire du sexe,

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la majorité d'entre nous cherche une forme de pouvoir,

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même si nous en exécrons le mot.

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Nous allons explorer dans cette vidéo trois raisons

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qui nous donnent soif de pouvoir,

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notre besoin de réussite,

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reconnaissance,

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notre besoin de liberté

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et notre besoin d'énergie.

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l'humain n'est naturellement pas fait pour être dominé.

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Il aspire depuis la plus tendre enfance à être libre,

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alors que son corps et son mental

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sont encore peu conscients de son environnement et des règles du jeu.

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Sans la protection d'adulte,

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l'enfant ne pourrait survivre.

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Il accepte

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parfois bien à contrecoeur

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la domination de son entourage adulte.

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Mais il y a un moment où la domination doit cesser pour

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laisser le jeune adulte entièrement responsable de ses actes de sa vie.

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l'enfant

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s'autonomise petit à petit car le parent relâche petit à petit sa domination sur lui

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jusqu'à l'âge adulte où il est censé être prêt

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à prendre 100% de la responsabilité de sa vie

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en tant que parent,

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il est souvent difficile de discerner

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à quel moment et sur quel sujet il est temps

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de redonner à l'enfant le pouvoir sur sa vie.

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à quel moment le parent sent qu'il doit laisser le choix à son enfant,

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quitte à ce qu'il traverse échec et souffrance,

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si nous transposons cette question dans le monde du travail.

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à quel moment le manager,

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sans qu'il peut laisser son collaborateur être sa propre autorité,

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quitte à ce qu'il commette des erreurs

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et à ce que ses résultats s'en trouvent rabaissés,

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à quel moment le manager peut oser prendre le risque de

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lâcher les rênes du pouvoir sur son collaborateur

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pour lui laisser plus

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d'autonomie?

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La question est d'enjeu car

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lâcher le pouvoir pour le manager,

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c'est prendre un risque.

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le risque de ne plus combler son besoin de réussite et de reconnaissance,

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soit le collaborateur se débrouille à merveille dans son autonomie

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et la reconnaissance et la réussite lui reviendront à lui et plus au manager.

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soit le collaborateur se plante

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et cela fera obstacle aux besoins de réussite et de reconnaissance du manager.

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Le manager est pris entre le marteau et l'enclume.

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Laissons laisser son collaborateur faire des erreurs

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en cessant de prendre le pouvoir sur ses choix et ses actions,

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c'est risquer de se faire remonter les bretelles par son propre chef,

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car les résultats ne seront pas à la hauteur de l'attendu.

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Beaucoup de managers

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gardent le pouvoir dans un excès de contrôle

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infantilisant leurs collaborateurs,

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car ces managers ont besoin de la réussite et de la reconnaissance

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que le pouvoir leur octroie.

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Quand le résultat prime,

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les jeux de pouvoir s'instaurent automatiquement.

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Vous voulez que votre enfant

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ait son bac?

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vous allez utiliser tous vos talents de domination

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par l'autorité,

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les récompenses,

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l'argumentation,

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les menaces,

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les la

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pour que votre enfant atteigne cet objectif qui est devenu le vôtre.

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Vous voulez atteindre les meilleurs résultats commerciaux pour votre service,

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selon la demande hiérarchique.

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Vous allez faire pression sur vos collaborateurs

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et utiliser votre pouvoir à cet effet.

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Notre propre besoin de réussite et de reconnaissance

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nous entraîne donc dans la valse de la domination

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dès lors que nous avons des objectifs

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interdépendants de nos congénèrent.

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Faire pression sur l'autre devient alors un comportement

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automatique et banalisé

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quand on est responsable

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des résultats de l'autre.

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rendre un chef responsable des résultats de ses collaborateurs,

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c'est ouvrir la porte

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au jeu de domination.

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Si le chef n'a pas le recul et l'ouverture de conscience nécessaires,

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il sera piégé dans son besoin personnel

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de réussite et de reconnaissance et il jouera au petit chef.

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Cependant,

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comme il est face à des collaborateurs adultes,

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ceux-ci résisteront à cette attitude de domination

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qui les ramène au statut d'enfant.

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J'en conclurai donc qu'un bon manager

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doit savoir dépasser son besoin de réussite et reconnaissance.

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Il pourra être alors un leader

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sans être un dominateur.

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Nous avons vu comment le besoin de réussite et de

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reconnaissance nous pousse à entrer dans des jeux de domination.

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Parlons maintenant du besoin de liberté.

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Dans une société de contrainte et de domination,

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il est difficile d'imaginer garder sa liberté

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sans essayer soi-même de contraindre et dominer les autres.

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Un dalaï-lama peut-être a réussi

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à dépasser cette dualité.

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Nous voulons être libre de notre vie,

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de nos choix et pensons qu'ils font pour cela

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acquérir du pouvoir ou du moins en avoir plus

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que les autres pour échapper à leur domination.

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Nous croyons donc que plus nous aurons du pouvoir sur les autres

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par notre personnalité ou notre statut ou notre expertise,

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plus nous serons libres qu'il faut être le maître

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pour ne pas être l'esclave.

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S'ensuit une escalade pour mettre l'autre à

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notre service afin qu'il remplisse nos désirs.

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escalade de la pyramide hiérarchique,

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escalade de la pyramide sociale,

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escalade de la pyramide syndicale,

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escalade dans l'influence sur les autres,

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je te domine

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pour ne pas que tu me domines

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ou bien

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je te fuis pour que,

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pour ne pas que tu me domines.

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la liberté reste encore bien souvent un but que nous essayons de conquérir

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extérieurement,

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alors qu'elle ne peut s'épanouir qu'à partir

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de la liberté intérieure.

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User de domination sur l'autre en cherchant à le contrôler

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ne nous apportera aucune liberté.

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Le contrôle de l'autre,

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c'est sauf la liberté.

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Si nous ne sommes pas libres intérieurement,

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nous retomberons dans les jeux de domination,

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que nous soyons dans une grande entreprise ou même à notre compte,

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nous pouvons être libres de la domination de l'autre

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sans le dominer,

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sans bras de fer.

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Nous pouvons être autonomes

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tout en vivant au milieu des autres,

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en coopérant de manière efficace à la performance de projets communs.

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que l'on soit ou non hiérarchique.

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Enfin,

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la troisième fausse raison qui nous pousse à entrer

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dans des jeux de pouvoir est notre besoin d'énergie.

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On parle de feeding games,

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se nourrir de l'énergie de l'autre,

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de sa présence,

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voire de son obéissance,

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sentir un afflux d'énergie alors qu'on domine l'autre,

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on dit des personnalités.

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qu'elles sont comme des sensus qui siphonnent l'énergie

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de l'autre à un certain niveau oui,

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quand on est le chef,

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quand on a le pouvoir,

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quand les uns et les autres nous écoutent et nous obéissent,

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cela nous emplit.

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Pas besoin d'être une personnalité toxique

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pour sentir cette satisfaction que la plupart des humains ont à

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ce qu'on les écoute

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à ce qu'on leur obéisse.

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Certains managers pousseront le jeu du feeding

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game en recrutant des personnes qui obéiront

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la main sur la couture du pantalon

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ou des collaborateurs qui écouteront leurs conseils sans les interrompre.

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Certains développeront des attitudes de refus systématique de

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toute propositions ou initiative de leurs collaborateurs.

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Ils disent non et ils se sentent fort et puissants,

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voire ils rabaissent l'autre ou simplement ils

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inondent l'autre d'un faux de parole.

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Et quand le collaborateur sort du bureau,

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le chef se sent revigoré tandis que le collaborateur

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n'a plus aucune énergie

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ou réciproquement,

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il y a eu siphonnage d'énergie par l'utilisation du pouvoir

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et si ce siphonnage

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remplit le dominant et que le dominé,

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le dominé peut être aussi le supérieur hiérarchique

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qui se laisse bouffer par le collaborateur.

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Lorsque le dominé laisse faire,

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il y a fort à parier que le feeding game

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durera longtemps.

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Vous demandez dans quelle situation vous êtes un des acteurs d'un feeding game.

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Observez

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toutes les fois où vous sortez vidé d'une rencontre,

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tandis que l'autre est tout régénéré

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ou vice versa.

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Lorsque chacun reprend le pouvoir sur sa vie,

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la responsabilité sur sa vie et n'ayant ni besoin d'un maître

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qui le dirige ni besoin d'un esclave qui lui obéisse.

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ou de quelqu'un qui l'a sauvé.

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Alors la coopération commencera à être constructive

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et extrêmement efficace.

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Si vous n'êtes plus gouverné par le besoin de reconnaissance et de réussite,

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si vous cessez de croire que la liberté passe par la domination,

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si vous trouvez en vous-même votre énergie

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sans siphonner celle de l'autre ou vous laisser

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vider par l'autre.

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Alors vous pouvez vivre des relations saines et sans jeu de pouvoir

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et les conflits s'espaceront de plus en plus de votre quotidien

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pour laisser place

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à la collaboration gagnant gagnant.

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