Les saboteurs de la confiance Tutoriels

Découvrez "les saboteurs de la confiance" : cette vidéo essentielle vous dévoile comment la normalisation et l'attitude parentale peuvent nuire à votre autonomie et confiance en soi. Apprenez à vous affranchir des normes contraignantes et à valoriser votre authenticité. Un voyage motivant vers l'affirmation de soi vous attend !

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surtout en présence de certaines personnes,

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comprendre quels sont les pièges,

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les trous noirs qui au quotidien aspirent la confiance en soi,

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vous aidera à

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éviter de vous laisser aspirer.

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Dans cette vidéo,

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nous allons passer au crible les deux attitudes qui sapent la confiance en soi,

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la normalisation et l'attitude parentale.

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commençons par la normalisation.

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Nous ne voulons pas être seuls,

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normal.

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Nous aimons sentir que nous sommes entourés,

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soutenus,

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approuvés.

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La solitude est considérée comme un échec,

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île où elle n'a pas réussi à s'intégrer.

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Ce besoin d'appartenance de sécurité par

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l'intégration nous incite à la normalisation.

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je veux être normal

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dans un monde bleu,

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tout le monde cherche à être bleu,

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même si certains poussent vers le bleu ciel,

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le bleu foncé,

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le bleu fluo en se sentant libre aux rebelles

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dans un monde bleu.

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Lorsqu'on croise une personne jaune,

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on ne la comprend pas,

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on s'en méfie.

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Nous repoussons ce qui nous fait peur.

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ce qui est trop différent.

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Nous ne faisons pas confiance à ce qui sort trop de la norme,

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il faut s'intégrer.

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L'intégration pourrait se faire par l'ouverture à la différence,

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un peu le modèle du melting pot canadien.

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Malheureusement,

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on demande surtout aux personnes différentes de se normaliser.

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La plupart des parents poussent leurs enfants

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à faire un bac scientifique plutôt qu'artistique,

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la sécurité par la normalisation,

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l'intégration par la normalisation.

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Et cette attitude d'intégration par la normalisation,

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nous la reproduisons en entreprise,

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en demandant aux employés d'être normés

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ou en les contrôlant beaucoup pour s'assurer qu'ils suivent les normes établies,

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explicites ou implicites.

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La norme implicite peut être par exemple la façon de s'habiller dans

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l'entreprise ou la coupe de cheveux ou la façon de dire bonjour.

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de communiquer

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la norme implicite de ne pas exprimer ses émotions en entreprise ou pas trop.

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J'ai connu un RH venu du Club Med qui s'est retrouvé dans une banque.

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Son patron voulait bouger les lignes grâce à lui,

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mais en interne,

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on lui a tant et si bien reproché son déficit de normalisation

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qu'il a démissionné.

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La normalisation excessive a deux effets pervers,

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d'abord,

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elle coupe toute créativité et prise d'initiative.

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Dans un monde normé bleu,

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la prise d'initiative doit rester bleue,

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même si elle tire un peu sur le verre ou le violet.

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la prise d'initiative

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jaune est directement condamnée.

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Puis la normalisation coupe en partie la confiance en soi.

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Toutes les facettes de moi qui ne sont pas

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bleues sont priées de s'intégrer à la population bleue.

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Alors on fait des efforts pour raboter les éclats de rouge ou de jaune.

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Le mot différent est remplacé par pas normal.

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On ne dit plus je suis différent dans la confiance en sa valeur ajoutée,

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on dit je ne suis pas normal.

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et quels sont les mots qui suivent?

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Je ne suis pas normal,

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j'ai un problème,

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je ne suis pas normal ou plutôt cet aspect de moi n'est pas normé.

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J'ai donc un problème.

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Comment avoir confiance en soi lorsqu'on subit une pression de l'environnement

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et de soi-même

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et qu'on se

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normalise?

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Tu veux être comédien?

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fais d'abord une école de commerce et on en reparlera.

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Est-ce que le rêve sera encore en vie dans quelques années?

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Est-ce que la confiance en soi sera suffisamment

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forte pour réouvrir le rêve enfoui à voir

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la conscience de masse est une conscience de normalisation.

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Elle nous dit ce qu'on devrait être,

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comment on devrait réagir,

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ce qu'on devrait faire et penser pour être normal.

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car ce qui n'est pas normal,

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normalisé est dangereux,

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dangereux pour les autres et soi-disant pour soi.

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Si on n'est pas normal,

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si on refuse de rentrer dans le moule,

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on risque l'échec,

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l'isolement

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ou l'emprisonnement.

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Comment s'intégrer si on n'est pas normé,

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est-ce possible.

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L'enjeu est essentiel pour notre société de concilier différence,

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unicité et intégration,

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que personne sous le prétexte qu'il est différent,

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se sent rejeter.

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Que personne ne rabote ses différences,

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n'étouffe ses talents uniques

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par peur d'être rejeté parce qu'il croit que sa différence

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et son chemin détourné signera son échec.

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la belle valeur diversité est très prisée par les entreprises.

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Aujourd'hui,

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l'entreprise est de fait un lieu de melting pot entre origine sociale,

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culture,

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religion,

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pays,

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âge,

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personnalité,

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niveau d'études.

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Se retrouver sur des valeurs communes et sur une mission vision partagée.

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Voilà ce qui sera le ciment de l'intégration.

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puis sur ces bases solides partagées,

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permettre à chacun d'exprimer toutes ses différences,

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d'apporter sa créativité,

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sa couleur hors norme,

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de prendre des initiatives dans l'ouverture et la confiance.

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Nous avons vu comment la normalisation peut saper

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la confiance en soi en son inicité.

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Voyons maintenant comment l'attitude parentale des autres envers soi a

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aussi des effets pervers sur la confiance en soi.

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à chaque fois que vous vous adressez à l'autre comme s'il était un enfant,

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vous sabotez sa confiance en soi.

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Voici trois croyances de base de l'attitude parentale.

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Tu ne sais pas,

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tu vas te faire mal et tu as besoin de moi.

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Tu ne sais pas croyance un

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sous-entendu,

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je sais mieux que toi

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ce que tu dois faire,

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ce que tu dois penser,

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comment tu dois te comporter.

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Tu devrais faire médecine,

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tu devrais postuler à ce poste,

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tu ne devrais pas prendre ce risque.

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Le syndrome je sais mieux que toi,

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ce qui est bon pour toi est répandu chez la plupart des humains.

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Le problème,

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c'est lorsqu'on accorde trop de crédit à l'attitude parentale de

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oui,

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le papa et la maman savent souvent mieux que leur jeune enfant,

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ce qui est bon pour lui.

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Mais passé l'âge adulte,

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il est temps que le parent

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abandonne cette attitude de toute-puissance.

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Et il est temps que le jeune adulte se fasse confiance,

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quitte à faire des erreurs.

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Personne ne sait mieux que vous ce qui est bon pour vous.

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ce qui est le mieux pour vous,

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c'est ce que vous choisissez,

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même si cela vous amène à traverser l'échec.

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Car ce qui est le mieux pour vous,

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c'est que vous deveniez adulte et responsable de vos choix.

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C'est le plus beau cadeau d'ailleurs que pourrait donner un parent à son enfant,

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le libre arbitre.

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Mais souvent,

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le parent ne veut pas démissionner de son je sais

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mieux que toi parce qu'il y a une seconde croyance

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qui vient la renforcer.

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la seconde croyance.

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Tu vas te faire mal.

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Si je te dis cela,

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c'est pour ton bien.

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Je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose.

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L'attitude parentale protectrice va s'ajouter

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à l'attitude parentale dominatrice.

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Je m'inquiète pour toi,

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même s'il semble y avoir une bonne intention.

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cette phrase anodine,

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il y a beaucoup plus.

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Je m'inquiète pour toi,

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ce n'est pas de l'amour,

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c'est du manque de confiance.

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Je m'inquiète parce que je crois que tu ne t'en sortiras pas,

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je m'inquiète parce que je crois que si tu traverses l'échec,

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tu ne t'en remettras pas,

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reste dans mon giron,

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suis donc mes prudents conseils.

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Si vous avez affaire à des personnes qui usent cet argument pour

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vous forcer à faire quelque chose ou ne pas faire quelque chose,

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vous pouvez lui répondre,

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mais si tu avais confiance en moi,

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tu ne t'inquiéterais pas pour moi.

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ces personnes s'inquiètent point

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permettez-leur de vous exprimer leurs inquiétudes

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d'adulte à adulte,

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ne rentrez pas dans leur jeu du parent protecteur de l'enfant qu'ils voient en vous

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avec des phrases telles je m'inquiète pour toi,

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soyez clair,

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la clarté dissipera

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les faux jeux de parent enfant

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dans une relation d'adulte à adulte,

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vous gagnerez en confiance en vous.

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croyance parentale numéro 3,

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tu as besoin de moi,

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à court terme,

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le temps de l'apprentissage,

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on peut avoir besoin de l'autre,

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c'est OK.

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Dans la co-construction d'un projet,

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chaque membre a besoin des autres membres de l'équipe,

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c'est OK.

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je dénonce ici l'attitude permanente parentale

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de personnes qui se sentent indispensables

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aux autres et qui infantilisent ce qu'ils maintiennent sous leur chapes.

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Le parent crée alors la dépendance.

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Il ne permet pas vraiment à l'autre de grandir

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et d'apprendre de son expérience réussite ou échec.

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Par exemple,

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cela peut être Thierry,

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un manager ou un expert

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qui garde une partie de l'information pour lui

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de sorte qu'on ait toujours besoin de lui

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ou un manager ou expert qui trouve toujours quelque chose à critiquer dans

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le travail des autres pour pouvoir mettre en valeur ses talents uniques.

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les autres semblent avoir besoin de Thierry.

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Mais c'est surtout Thierry qui a besoin d'eux et qui doit

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les maintenir dépendants pour préserver son identité en position haute.

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Thierry a besoin de se sentir utile.

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Thierry a besoin qu'on ait besoin de lui.

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Pouvez-vous regarder cette fragilité qu'il a

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avec bienveillance et confiance en vous,

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sans le laisser vous contrôler ou vaut-il mieux l'éviter.

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En conclusion,

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voici deux attitudes qui jouent en défaveur de la confiance

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en soi et qui peuvent inhiber la prise d'initiative,

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la normalisation et l'attitude parentale.

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l'autre lorsqu'il veut vous faire rentrer dans la

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norme ou lorsqu'il se prend pour votre parent,

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a besoin de sécurité,

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de reconnaissance,

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d'identité,

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de mission.

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Son attitude ne parle pas de vous,

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mais de lui,

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de son propre besoin,

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de ses propres fragilités.

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Soyez emplis de compassion face à lui,

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mais ne laissez pas ses peurs et besoin vous dominer et saper votre confiance.

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Suivez votre boussole intérieure,

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ayez confiance en vous.

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