Lever les 5 obstacles à l’inclusion Tutoriels

Découvrez comment surmonter les 5 obstacles à l'inclusion dans notre société. Cette vidéo aborde les stéréotypes, le déni de nos préjugés, l'effet Golem, la confusion entre diversité et inclusion, et enfin, la peur de la différence. Apprenez à transformer votre mentalité et à favoriser un environnement plus inclusif au travail. Engagez-vous pour la collaboration et le travail en équipe!

  • 05:47
  • 1 vues
00:00:07
J'en dénombre cinq principaux.
00:00:09
premier obstacle,
00:00:10
les stéréotypes et préjugés,
00:00:12
un stéréotype est un ensemble de croyances
00:00:15
à propos d'un groupe social.
00:00:16
Nous avons ainsi des stéréotypes sur ce que sont les femmes au travail,
00:00:20
les travailleurs en situation de handicap,
00:00:22
les homosexuels,
00:00:23
les personnes d'origine étrangère.
00:00:25
le préjugé quant à lui est un
00:00:27
jugement de valeur,
00:00:28
le plus souvent négatif.
00:00:30
Le préjugé pousse à la discrimination.
00:00:32
Par exemple,
00:00:33
penser que les travailleurs plus âgés sont
00:00:35
lents et ne comprennent pas bien la technologie
00:00:37
nous poussera à les exclure de groupes de travail.
00:00:40
Penser que les jeunes
00:00:41
générations sont paresseuses,
00:00:42
nous poussera à les contrôler sans cesse.
00:00:45
Penser que les femmes avec enfants sont moins engagées,
00:00:47
nous amènera à leur donner moins de sujets en jeu.
00:00:50
Pensez que la manière de communiquer d'une personne gaie générale
00:00:53
client nous fera freiner sa carrière dans la fonction commerciale
00:00:57
parce que les stéréotypes et préjugés
00:00:59
nous sont inculqués par notre environnement social
00:01:02
sans défaire demande une prise de conscience un travail sur soi.
00:01:06
Or,
00:01:07
et voici le deuxième obstacle à l'inclusion.
00:01:09
Le déni de nos préjugés et attitudes discriminatoires.
00:01:13
Nous préférons penser que notre ouverture est exemplaire.
00:01:16
Dans le cadre du livre Work with me,
00:01:19
une étude a été menée auprès de 240000 personnes,
00:01:22
hommes et femmes à travers le monde.
00:01:24
Elles révèlent que 81% des femmes disent sentir une forme d'exclusion au travail
00:01:29
et 92% des hommes estiment qu'ils n'exclut pas les femmes.
00:01:34
il faut de l'humilité et du courage pour reconnaître qu'on
00:01:36
a des préjugés à propos de certaines personnes ou groupes.
00:01:39
Par exemple,
00:01:40
que pensez-vous des personnes en surpoids.
00:01:43
Pour ma part,
00:01:43
le meilleur web designer que je connaisse est malvoyant.
00:01:46
Je n'aurais jamais cru que c'était possible,
00:01:49
mais préjugés.
00:01:50
troisième obstacle à l'inclusion,
00:01:52
l'effet Golem.
00:01:54
Rosenthal et Jacobson ont testé dès les années 60 la
00:01:57
conséquence des perceptions sur autrui dans le champ de l'éducation.
00:02:00
Ils ont réalisé un faux test de QI des élèves d'une école.
00:02:03
Ils ont de manière aléatoire mis 20% des élèves dans un groupe dit d'élite.
00:02:08
Puis ils ont convaincu les enseignants que ces tests étaient vrais
00:02:11
et que ces enfants avaient des capacités supérieures aux autres.
00:02:15
en fin d'année,
00:02:16
ils ont découvert que ce groupe qui n'était ni plus ni moins doué que les autres,
00:02:20
avait super performé.
00:02:22
C'est ce qu'ils ont appelé l'effet Pygmalion.
00:02:25
Bien sûr,
00:02:25
la réussite des élèves du groupe dit d'élite ne s'est pas faite par magie.
00:02:29
Le regard et l'attention des enseignants envers ces élèves ont été modifiés
00:02:33
et ce traitement différent a modifié le comportement des élèves qui ont gagné
00:02:37
en confiance et en motivation et pavé le chemin de leur succès.
00:02:41
l'effet goème et l'inverse de l'effet Pygmalion.
00:02:44
Il montre que des attentes moins élevées placées sur
00:02:46
un individu le conduisent à de moins bonnes performances.
00:02:49
Pour exemple,
00:02:50
l'étude d'un groupe de nouvelles caissières issues ou non de l'immigration.
00:02:53
La moitié se retrouvait sous la direction de
00:02:55
managers ayant des stéréotypes envers les personnes.
00:02:58
l'immigration.
00:02:59
L'étude a révélé que les caissières issues de
00:03:01
l'immigration avaient des performances
00:03:03
de travail significativement plus faibles
00:03:05
lorsqu'elles étaient sous la direction d'un manager ayant des stéréotypes.
00:03:09
Ce qui n'était pas le cas lorsque le manager n'avait pas ces stéréotypes ratiox.
00:03:15
Comme l'a dit si bien Shakespeare,
00:03:17
nous sommes victimes de l'étroitesse du jugement que nous portons sur le monde.
00:03:21
quatrième obstacle à l'inclusion.
00:03:23
Croire que la diversité suffit,
00:03:26
comme le dit Larnlind.
00:03:27
Hélas,
00:03:27
donner simplement du travail à des personnes de sexe,
00:03:30
âge,
00:03:31
origine ethnique,
00:03:32
sexualité et niveau d'instruction différents ne suffit pas
00:03:35
car la diversité ne conduit pas à l'inclusion.
00:03:38
Les femmes dirigeantes ne tendent pas forcément la
00:03:41
main aux jeunes femmes aspirant à faire carrière.
00:03:43
Une étude de HBR menée aux États-Unis a montré qu'une personne qualifiée,
00:03:48
issue de groupes ethniques non blancs se sent obligée une fois en poste
00:03:52
de recruter et de promouvoir des personnes de son propre groupe social.
00:03:56
Les latinos privilégieront les latinos,
00:03:58
les Asiates privilégieront les asiates.
00:04:01
Bref,
00:04:02
le communautarisme a donc tendance à prendre le pas sur
00:04:05
la vraie quête de diversité et d'inclusion de tous.
00:04:08
De manière générale,
00:04:09
rappelons que la diversité n'est pas naturellement porteuse
00:04:12
d'inclusion.
00:04:14
Une politique de diversité sans inclusion,
00:04:16
c'est plus de risques de communautarisme,
00:04:19
de discrimination,
00:04:20
de conflit.
00:04:21
dernier obstacle à l'inclusion.
00:04:23
Le déni de nos peurs.
00:04:25
La différence nous fait peur ou du moins fait peur à notre mental.
00:04:29
La présence de cet étranger dans le sens,
00:04:31
cette personne différente de moi
00:04:33
menace ma zone de confort.
00:04:36
Je ne sais pas quoi dire et comment me comporter face
00:04:38
à cette personne en fauteuil roulant qui travaille dans mon service.
00:04:41
Je suis mal à l'aise.
00:04:43
Cette jeune recrue me bouscule dans mes habitudes et mes certitudes.
00:04:47
Je ne la comprends pas.
00:04:49
notre mental aime les habitudes.
00:04:51
Il aime contrôler
00:04:52
toute personne différente qui arrive dans son environnement est donc une menace.
00:04:56
Sa seule présence est une obligation à la remise en question,
00:05:00
à l'adaptation.
00:05:01
Bref,
00:05:01
à l'effort,
00:05:02
cet étranger qui ne me ressemble pas me souffle
00:05:06
peut-être qu'il y a une autre manière de faire et d'être.
00:05:08
Mais mon mental ne veut pas une autre manière de faire et d'être.
00:05:13
Et pour me rassurer que
00:05:14
ma manière de faire est la bonne.
00:05:17
je vais spontanément et inconsciemment critiquer,
00:05:21
rejeter,
00:05:22
isoler cet étranger qui m'inconforte.
00:05:25
la clef consiste à oser regarder en face notre peur
00:05:29
de la différence.
00:05:30
Pouvoir dire
00:05:31
oui,
00:05:32
c'est challengeant d'être avec une personne si différente,
00:05:35
mais je ne laisserai plus mon mental m'embarquer
00:05:38
dans des attitudes de peur et de rejet.
00:05:41
alors la différence n'est plus appréhendée comme un danger,
00:05:45
mais devient une richesse.

Il n’existe aucun élément correspondant à votre recherche dans cette vidéo...
Effectuez une autre recherche ou retournez au contenu !

 

Mandarine AI: CE QUI POURRAIT VOUS INTÉRESSER

Rappel

Afficher