Se libérer du besoin d’approbation Tutoriels

Libérez-vous du besoin d’approbation et découvrez comment être authentique. Dans cette vidéo, nous explorons les raisons qui nous poussent à chercher l'approbation des autres et comment s'en affranchir. Apprenez à reconnaître votre propre valeur et à oser vivre selon vos désirs. Ne laissez pas les jugements vous définir; la vraie liberté réside en vous.

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C'est notre besoin d'approbation,
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notre besoin d'être aimés et appréciés par notre entourage pour ce que nous sommes
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et ce que nous faisons.
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Nous nous mettons en quête de perfection.
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Nous agissons
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en fonction des autres.
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Nous nous attachons à remplir leurs désirs
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en nous déconnectant de nos propres désirs.
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Bref,
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nous sommes comme des marionnettes dans la main des autres.
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Nous verrons dans cette vidéo pourquoi nous cherchons tant l'approbation
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et comment s'en libérer,
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comprendre notre besoin d'approbation.
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Il est bon de recevoir de l'approbation.
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En tout cas,
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la majorité d'entre nous l'apprécient et se sentent bien après en avoir reçu.
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c'est comme manger d'un mets délicieux,
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recevoir un beau cadeau.
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Rien de mal à cela.
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Cette part de nous sensible à l'approbation des autres,
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c'est aussi la part de nous sensible au bonheur des autres.
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La part qui sent ce que l'autre aime
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et aime moins
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et ce qui contribue à
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son bonheur,
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notre part empathique qui est un beau talent.
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Si l'autre nous montre son bonheur lorsque nous évoluons à ses côtés,
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nous pouvons alors décemment croire que nos comportements
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ont eu une influence positive sur lui,
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que nous avons contribué à rendre l'autre heureux.
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recevoir de l'approbation,
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c'est être certain d'être entouré de gens heureux.
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Il est content de moi,
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les voyants sont au vert,
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on va pouvoir passer une bonne journée,
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mais avons-nous vraiment le pouvoir de rendre l'autre heureux
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ou est-ce lui-même qui a construit son bonheur.
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Large débat.
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Quoi qu'il en soit,
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afin de nous libérer de notre besoin d'approbation,
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il est essentiel de savoir ce qu'il maintient en place.
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Pourquoi ai-je tant besoin d'approbation?
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est-ce parce que sans l'approbation de l'autre,
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je doute de moi et de ma valeur
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ou est-ce parce que cela m'est insupportable
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de vivre auprès de quelqu'un d'insatisfait,
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de grognon,
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de triste ou râleur
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et que je me fais un devoir de donner à l'autre
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le sourire en étant
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une employée géniale,
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un époux aux petits soins,
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un chef exemplaire,
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une maman conciliante.
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Je veux rendre les autres heureux.
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si vous
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vous donnez la mission de rendre heureux les gens autour de vous
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et que vous pensez échouer à chaque fois qu'ils sont
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mécontents de vous et qu'ils critiquent vos faits et gestes,
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vous n'avez pas fini de courir après la carotte de leur satisfaction.
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Vous êtes dans une prison
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pour peu que vous ayez affaire à quelqu'un de négatif ou de déprimé
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et ou peut-être même un bruin manipulateur,
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vous allez danser pour obtenir son approbation
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jusqu'au jour où vous vous éveillerez en disant
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je n'ai pas le devoir de te rendre heureux.
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J'en ai assez de me plier en quatre pour que tu sois satisfait de moi.
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Je suis ce que je suis et je n'ai pas besoin que tu me congratules.
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Tu peux même continuer à me critiquer.
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Tiens,
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je continuerai à être et devenir ce que je choisis d'être et devenir.
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Tu es responsable de ton bonheur.
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Nous pouvons garder notre sensibilité à ce qui rend ou pas les autres heureux
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et orienter parfois
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nos paroles et actions en fonction de ce qui plaît à l'un ou à l'autre.
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mais ce sera un choix libre,
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sans s'oublier soi-même,
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se libérer du besoin d'approbation,
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ce n'est pas chercher à
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combler outre mesure les attentes des autres,
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comme si cela était votre mission.
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c'est un comportement qu'ont plus particulièrement
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les femmes.
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Elles considèrent souvent comme leur devoir
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de répondre aux besoins et attendre des autres,
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d'abord de leurs compagnons,
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puis de leurs enfants.
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De fait,
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c'est un peu inscrit dans l'ADN féminin.
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A une époque où c'est l'homme qui ramenait l'argent
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à la maison pour faire vivre la famille.
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La femme était dans une position très fragile.
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Si l'homme qui avait l'argent n'était pas satisfait de la femme.
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il pouvait s'en débarrasser.
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avoir un homme insatisfait à la maison,
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c'était risquer de se retrouver à la rue
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sans aucune ressource,
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parfois avec la charge des enfants.
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sont la force physique et la loi pour les protéger,
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les femmes ont développé
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une stratégie de survie qui consiste à
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un
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repérer ce qui satisfait un satisfait l'autre,
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deux y répondre au mieux
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en s'oubliant parfois elles-mêmes.
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Aujourd'hui,
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les femmes sont plus autonomes et protégées,
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leur survie n'est plus en jeu si
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leur compagnon est insatisfait de leur comportement.
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Mais malgré tout,
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beaucoup de femmes et d'hommes aussi,
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je vous l'accorde,
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continuent à se plier en quatre
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à leurs dépens pour que leurs partenaires soient satisfaits et le leur montrent
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par des signes d'approbation,
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comme si leur survie en dépendait.
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j'ai besoin qu'on m'aime.
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Notre besoin d'approbation est aussi souvent lié
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à un besoin d'être aimé,
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apprécié.
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On essaie de
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de se modeler,
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de se raboter pour conformer à ce que l'autre,
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les autres,
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la société attendent de nous
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et on en devient parfois des clones.
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Je me souviens lorsque je suis entré en école de commerce,
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c'était un joyeux mélange de citadins et de campagnards,
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de gens de tous les milieux sociaux.
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Certains venaient de l'université,
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d'autres de prépa HSC.
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à la fin de l'école,
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tout le monde s'habillait pareil et parlait de la même manière.
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Le besoin d'approbation et d'appartenance nous avait rendus conformes.
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Nous étions pour la plupart rentrés dans le même moule.
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Il faut beaucoup d'amour de soi pour ne pas plonger dans le moule que le groupe,
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l'école,
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l'entreprise nous proposent.
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Il faut de l'amour de soi pour oser rester unique et différents.
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la pression sociale joue souvent insidieusement.
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Personne ne nous oblige à nous changer,
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mais nous nous changeons pour nous sentir
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appartenir au groupe
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approuvé par le groupe.
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Il faut un vrai recul pour continuer à être authentique,
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à être qui on est
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sans prendre le masque social.
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Cela nécessite de rester en permanence.
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sur soi
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qu'est-ce que je veux vivre,
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qui je suis,
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qu'est-ce qui est important pour moi.
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Je connais des personnes qui,
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à 50 ans,
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envoient tout balader,
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leur métiers,
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leurs amis,
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parce qu'ils découvrent que tout cela ne leur correspond pas,
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qu'ils sont,
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qu'ils se sont forcés toute leur vie
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à des choses qui ne leur convenaient pas ou plus
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en étant authentiques,
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libérés du besoin de conformité,
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du besoin d'être appréciés,
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on attire à soi d'autres personnes,
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d'autres métiers,
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un autre monde.
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on sera exposé à la critique du monde qu'on quitte,
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mais c'est normal,
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cela fragilise les autres de nous voir quitter leurs moule.
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Alors la vraie question n'est pas vraiment de
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savoir comment me libérer du besoin d'approbation,
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mais plutôt
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qu'est-ce que j'ai envie de faire et de vivre
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que je n'ose pas faire et vivre car je crains
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le regard des autres
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et faites-le.
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vous recevrez beaucoup de critiques
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et quelques applaudissements et encouragements.
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C'est ainsi que vous reconnaîtrez vos vrais amis,
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vos vrais appuis.
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Vous ouvrirez la voie pour d'autres.
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Peu importe,
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n'attendez pas d'être libéré de votre besoin d'être aimé
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pour faire les choses.
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Faites les choses
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et votre besoin d'être aimé finira par
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éclater en morceaux.
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oser
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oser vivre sans jugement de valeur.
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Car en fait,
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nous n'avons aucun besoin d'approbation.
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Nous n'en avons pas besoin pour vivre.
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C'est un peu comme dire
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que nous n'avons pas besoin de bonbons.
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Ah,
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cela peut être délicieuse si vous les aimez,
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j'espère que vous en mangerez souvent dans ce cas,
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mais ce n'est pas un besoin.
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Je vous souhaite de recevoir de l'approbation,
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mais pas d'en avoir besoin.
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et pour aller plus loin sur le sujet
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et ouvrir une autre porte,
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je vais prêter la parole à des pédagogues
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fort intéressants que sont Fabert et Masslich,
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Arnaud Stern et d'autres.
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Selon eux,
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donner du feedback à un enfant,
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qu'il soit positif ou négatif
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peut casser sa créativité et son estime naturelle de lui-même.
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Si vous dites à un enfant que son dessein est beau.
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il vivra mal toutes les autres fois
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où vous ne lui direz pas.
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Il en déduira que toutes les fois où vous ne lui dites pas que son dessein est beau,
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c'est qu'il n'est pas beau et il pourra perdre confiance
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en lui à chaque fois que l'approbation n'est pas donnée.
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Dès lors que nous mettons un jugement de valeur sur
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les réalisations d'un enfant,
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nous le conditionnons à avoir toujours besoin
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qu'on l'applaudisse.
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Que dire alors face à un enfant qui nous présente son dessein?
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ces pédagogues nous conseillent plutôt de dire ce que nous observons,
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ce que nous ressentons en voyant le dessein.
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il y a échange.
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Nous montrons notre intérêt pour le dessin et pour l'enfant,
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mais aucun jugement de valeur n'est prononcé ni sur l'enfant,
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ni sur le dessin.
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L'idée est intéressante.
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Cette attitude ouverte et neutre peut être utilisée
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souvent à bon escient dans notre quotidien,
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tant familial que professionnel.
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Contempler sans juger,
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parler de ce qu'on observe,
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de ce qu'on ressent sans entrer dans la dualité de ses biens mâles,
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beau,
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moche,
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intelligent,
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stupide.
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Cependant,
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nous sommes dans un monde où le mental qui jauge et juge est omniprésent.
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Il est donc aussi essentiel de savoir faire face
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aux louanges et aux critiques que nous recevrons quotidiennement.
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Savoir les entendre en gardant le recul et la juste estime de soi,
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s'aimer soi indépendamment du jugement des autres à notre égard.

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