Pourquoi court-on ? Tutoriels

Pourquoi court-on vraiment ? Dans cette vidéo "pourquoi court-on ?", découvrez comment notre quête incessante de productivité peut masquer des peurs et un besoin de contrôle. Laissez-vous guider vers une nouvelle compréhension de votre rythme de vie et apprenez à lâcher prise pour mieux profiter de l'instant présent. Ne restez pas esclave de vos tâches, explorez le chemin vers une efficacité personnelle et professionnelle durable !

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Tout va plus vite autour de nous.
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Chaque instant perdu est transformé en un instant actif,
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que ce soit dans le réel ou dans le virtuel.
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les Français
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et particulièrement les citadins sont réputés toujours pressés,
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toujours stressés,
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courant après le temps.
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Mais pourquoi court-on?
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C'est la question de cette vidéo,
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la réponse semble évidente,
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on court parce qu'on a beaucoup à faire,
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mais avant on avait aussi beaucoup à faire
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et on ne courait pas autant non?
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Donc,
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on ne court pas parce qu'on a beaucoup à faire,
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on court parce qu'on veut dans une même journée en faire plus qu'avant.
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La vraie question est donc
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pourquoi veut-on faire plus
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et j'ai trois réponses.
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On veut faire plus car on veut être plus,
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on veut faire plus car on a peur,
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on veut faire plus parce qu'on ne veut rien lâcher.
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On court parce qu'on veut être plus.
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Oui,
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il y a toujours une course,
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plus je me formerai,
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plus je serai performant,
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plus je m'engagerai dans des associations,
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plus je serais reconnue,
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plus je travaillerais,
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plus je serais riche.
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plus j'aurais d'information,
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plus je serais intéressant,
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plus je ferai de sport,
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plus je serai
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musclé et admirée.
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On cherche un statut,
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une identité,
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une richesse et on croit que c'est en faisant plus,
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en travaillant plus
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qu'on l'obtiendra.
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J'ai croisé des cadres qui avaient besoin
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de montrer qu'ils étaient pressés dans les couloirs
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pour se sentir importants.
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des cadres qui disaient oui à toutes les réunions auxquelles on
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les sollicitait parce que cela leur donnait de la valeur.
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On veut être plus heureux,
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alors on va voir plus souvent les thérapeutes,
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les spécialistes du bien-être,
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courant d'un rendez-vous à l'autre,
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on veut être de bons parents,
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alors on court du club de foot au goûter d'anniversaire,
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on veut être de bons enfants,
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de bons amis,
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alors on court pour faire plaisir à tous.
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ce n'est pas qu'on doit faire plus,
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c'est souvent qu'on veut faire plus.
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On veut faire plus et on court plus
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parce que cela nourrit notre ego.
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Attention,
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ce n'est pas mal de faire plus,
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il faut juste l'assumer,
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dire je cours parce que je choisis de faire plus pourquoi pas?
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et là,
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vous vous mettez à courir,
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sauf qu'au lieu de vous plaindre,
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vous souriez,
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vous n'êtes plus la femme débordée qui n'a pas d'autre choix que de courir.
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Vous êtes la femme hyperactive qui aime courir,
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courir est un choix
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et si c'est trop,
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votre corps ou vos émotions
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vous le feront comprendre.
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et vous choisirez peut-être d'en faire un peu moins.
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Passons à ma réponse de.
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On veut faire plus
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parce qu'on a peur.
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En fait,
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la nécessité de courir cache souvent des
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peurs inconscientes qu'il est bon de démasquer
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pour ne pas être manipulé par ses peurs.
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On se met une pression mentale de choses à faire.
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On veut faire plus parce qu'on craint
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le jugement des autres.
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je dois aller voir mes parents ce week-end,
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je dois rester jusqu'à 19 heures au travail,
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je ne peux pas refuser ce dossier à mon client.
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lorsque mes coachés me disent,
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mais je n'ai pas le choix,
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je dois aller voir mes parents ce week-end,
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je n'ai pas le choix,
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je dois rester jusqu'à 19 heures au au travail,
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je n'ai pas le choix,
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je dois dire oui à mon client,
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je leur réponds
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bien sûr que c'est que tu as le choix.
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de quoi as-tu envie à la place.
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Ah,
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de lever le pied,
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faire une grasse matinée,
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prendre deux jours off
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de voir des copines,
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d'aller pêcher.
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J'ajoute
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si tu ne suis pas tes vraies envies,
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c'est qu'il y a sans doute des peurs
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qu'est-ce que tu risques
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à ne pas aller voir tes parents ce week-end
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qu'est-ce que tu risques
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à partir plus tôt du travail
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qu'est-ce que tu risques à dire non à ton client.
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chercher les peurs,
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puis
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choisir
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de les surmonter.
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OK,
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j'ai peur de blesser mes parents
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et je choisis cependant de ne pas aller les voir ce week-end.
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OK,
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j'ai peur de la réaction de mon chef
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si je pars plutôt du travail
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et je choisis pourtant de partir aujourd'hui à 18 heures.
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OK,
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j'ai peur de perdre mon client,
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mais je vais quand même lui dire non.
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Vous courez toute la journée et vous vous épuisez.
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Voyez ce que vous pouvez retirer de votre tout de liste.
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si vous n'y parvenez pas posez-vous la question
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de quoi ai-je peur?
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Quel est le risque que j'évite à tout prix?
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Souvent,
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nos peurs sont des délires de notre imagination.
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La peur d'être licencié si on tient tête à son chef
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ou si on se met à travailler un peu moins,
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la peur que nos amis nous rejettent si on cesse de se plier en quatre pour eux.
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la peur que nos enfants soient malheureux parce qu'on est moins présent,
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notre mental veut
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éviter le risque à tout prix.
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Il préfère les habitudes au changement,
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à la nouveauté.
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Il préfère qu'on court pour faire
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tout ce qu'il désire plutôt que de dire non,
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de dire stop,
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de ralentir notre rythme de vie.
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La bonne nouvelle,
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c'est que ce n'est pas notre mental qui décide ce que l'on doit faire.
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Le mental n'est qu'un merveilleux serviteur,
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c'est nous qui décidons le jeu.
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Voulez-vous vraiment courir.
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voulez-vous vraiment courir,
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oui.
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Alors si c'est un vrai choix profond,
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vous serez heureux et rayonnerez dans votre course.
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Mais si votre course ne vous rend pas heureux
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mais plaintif,
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alors votre mental vous a bien eu.
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C'est lui qui a repris les commandes.
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C'est lui qui vous fait courir comme une petite souris dans sa roue.
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Il vous fait courir
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à vos dépens.
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la réponse trois va encore au-delà.
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On court parce qu'on ne veut rien lâcher.
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On veut
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maîtriser le temps comme on veut maîtriser sa vie.
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On remplit son temps à râbord comme on remplit sa vie,
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ne laissant plus vraiment de place à l'inaction,
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au rêve,
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au silence,
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au vide.
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Il faut être occupé,
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ne reste pas là sans rien faire.
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A-t-on entendu dans notre enfance,
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le vide de temps nous fait peur.
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Et on remplit ses vides en s'emparant de son smartphone
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pour écrire un texto ou jouer un jeu,
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c'est un besoin de contrôle du mental.
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lâcher prise,
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c'est ne plus se laisser diriger par le mental qui dit fais ceci,
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ne fais pas cela
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et il nous liste nos tâches journalières
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de si possible répétitives car cela l'arrange car il maîtrise mieux.
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Notre mental contrôle notre agenda,
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il contrôle nos émotions,
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il diminue nos rêves.
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Il nous dit dépêche-toi
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ou tu ne vas pas y arriver.
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Il nous fait croire que
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plus on
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contrôle sa vie,
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plus on y arrive.
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En fait,
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plus notre mental contrôle notre vie,
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moins on est libre.
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La pleine liberté n'est pas compatible avec ce
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contrôle et cette course permanente contre le temps.
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lâchez prise sur vos listes de choses à faire
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donnez-vous régulièrement des minutes de respiration,
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de silence,
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de vide.
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asseyez-vous quelques minutes sans rien faire,
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ralentissez quand vous êtes pressé.
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D'abord,
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relâcher la pression
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avant de passer à l'action.
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Oui,
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relâcher la pression
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avant de passer à l'action.
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Vous pouvez être
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relaxe
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quand tout le monde est sous pression autour de vous,
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vous pouvez respirer quand tout le monde part en apnée.
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le temps est une perception.
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vous deviendrez plus efficace
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en courant moins,
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vous serez moins maladroit,
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plus conscient,
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plus créatif,
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plus présent,
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plus efficace.
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Nous avons donc vu que
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nous courons pour être plus,
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pour éviter de nous confronter à nos peurs
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et par besoin de contrôle,
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ne plus être l'esclave de son égo.
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Faire face à ses peurs
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et lâcher prise
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aide à profiter du temps
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du bon temps.
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avec la magie du lâcher prise,
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c'est même possible de
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courir moins
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et faire plus.

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